Pour s’assurer de l’équilibre financier d’un projet, il est primordial d’établir le plan de financement prévisionnel. Son utilité a deux portées : la première, celle de récapituler l’ensemble des besoins du projet afin de satisfaire, et la deuxième, de synthétiser les ressources qui ont été apportées. Votre banque étudiera cette composante si la solution de l’emprunt est sollicitée. Mais qu’est-ce que donc qu’un plan de financement prévisionnel et quelles sont ses principales composantes ?
Qu’est-ce qu’un plan de financement ?
Un plan de financement prévisionnel est une analyse faite sur tableau afin de garantir la tenabilité d’un projet, c’est-à-dire d’assurer une concordance entre les besoins générés et les ressources à disposition, une banque va alors y accorder toute son attention dans le but de mesurer l’emprunt accordé au propriétaire du projet. Les données seront ainsi minutieusement analysées et une attention particulière sera accordée au besoin du fonds de roulement. Une variable constante qui peut souvent être négligée par le prêteur.
Comment se construit un plan de financement prévisionnel ?
L’entreprise doit donc constituer les besoins de financement et notamment par :
- l’immobilisation,
- les remboursements d’emprunts,
- les variations du besoin de fonds de roulement doivent aussi être traitées.
Pour ce faire, l’entreprise a besoin de l’immobilisation. C’est un bien permanent primordial pour l’activité que l’entreprise acquiert et qu’elle va tenir en possession pendant douze mois.
Les trois genres d’immobilisation
On peut dénombrer trois genres d’immobilisation :
- les immobilisations financières : c’est là où figurent les dépôts de garantie ainsi que les cautions ;
- les immobilisations corporelles : ça représente l’ensemble des outils nécessaires à l’entreprise, tels que le matériel informatique, les terrains, les constructions, les agencements dont l’entreprise est propriétaire ;
- les immobilisations incorporelles : ce sont les frais d’établissement ainsi que les frais de concessions, de marques, du fonds de commerce, ainsi que le droit de bail.
Le besoin du fonds de roulement
Le besoin du fonds de roulement varie. Le décalage des flux de trésorerie résultant des encaissements et des décaissements est calculé par le besoin du fonds de roulement. Ce dernier représente un indicateur financier qui chiffre ce décalage. Plusieurs délais doivent être calculés afin d’anticiper le besoin du fonds de roulement :
- le délai de règlement des fournisseurs ;
- le délai des paiements des clients ;
- le délai de rotations des stocks.
Le plan de financement prévisionnel compte en son sein les remboursements globaux des comptes courants d’associés ou d’emprunts. À la suite d’une fermeture d’un budget prévisionnel, un bénéfice comptable peut en être tiré. Le dividende peut donc être distribué totalement ou partiellement par les associés, qui ont le libre choix d’agir. Ces distributions doivent nécessairement faire partie des besoins financiers du projet en cours.
La plupart du temps, c’est plutôt rare de les placer au plan de financement prévisionnel, étant plutôt mal vu par les investisseurs ainsi que les prêteurs. Néanmoins, il y a des rares cas où ce n’est pas toujours vrai, par exemple, quand une holding est constituée au préalable et qu’elle se retrouve endettée. Dans tous les cas, les dividendes remontés sont primordiaux et c’est justement ça qui permet de financer les remboursements d’emprunts.
Une fois les besoins identifiés, le propriétaire du projet va pouvoir reconnaître des ressources exactes. Ces derniers se constituent essentiellement d’apports en compte courant, d’apports en capital, de déblocage d’emprunt et des capacités d’autofinancement de façon générale.
Cependant, il est clair que le plan de tableau prévisionnel n’est pas le seul tableau important, il faut notamment élaborer un compte du résultat prévisionnel ainsi que le budget de trésorerie en dernier lieu.